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Société de l'information - sondage sur l'e-santé
– 23 mai 2008
La Commission européenne a publié le 25 avril 2008 les résultats d’une enquête sur les services électroniques dans le secteur des soins de santé (eHealth, santé en ligne) menée à l'échelle européenne, qui montre que 87% des médecins généralistes européens utilisent un ordinateur, avec, dans 48% des cas, une connexion à haut débit. Les médecins européens sont de plus en plus nombreux à avoir recours à l’archivage et à l’envoi électronique des données relatives à leurs patients, comme les résultats d’analyses. L’utilisation de programmes informatiques de santé en ligne par les médecins et les services médicaux a déjà permis d’améliorer les soins de santé en Europe, notamment en rendant l'administration plus efficace et en raccourcissant les temps d’attente pour les patients.
Selon une étude comparative sur l‘utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) par les médecins généralistes en Europe, dont les résultats sont présentés aujourd’hui par la Commission, les programmes informatiques de santé en ligne sont de plus en plus courants dans les cabinets médicaux. Toutefois, selon les pays, des différences considérables subsistent, sur le plan de la disponibilité de ces programmes comme sur celui de leur utilisation. Par exemple, si environ 70% des médecins européens utilisent Internet et 66% se servent d’un ordinateur pour les consultations, on constate des variations énormes d'un pays à l’autre.
Ainsi, c’est au Danemark que le taux de pénétration du haut débit chez les généralistes est le plus élevé (91%) et en Roumanie qu’il est le plus bas (environ 5%). Dans 80% des cabinets médicaux, l'archivage des données administratives concernant les patients est informatisé. 92% d’entre eux conservent sous forme informatique les données médicales relatives au diagnostic et au traitement et 35% ont recours à ce type d’archivage pour les clichés radiologiques. Les médecins européens sont nombreux à utiliser le transfert électronique de données avec les laboratoires (40%), mais ce pourcentage diminue pour les communications avec d’autres centres médicaux (10%).
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Sécurité des médicaments - projet alert
– 23 mai 2008
Des systèmes d'observation spontanés sont utilisés lors de la découverte d'effets secondaires après la mise sur le marché d'un médicament. Les cliniciens sont chargés de reconnaître et de définir ces effets secondaires. Mais de nombreux problèmes concernant la sécurité de nouveaux médicaments montrent que les effets indésirables des médicaments sont détectés trop tard, autrement dit après que des millions de patients y aient déjà été exposés. Le nouveau projet ALERT financé par l’Union (qui a débuté le 1er février 2008 et devrait s’étendre sur 42 mois) œuvrera à un système informatique innovant pour une détection améliorée et plus rapide des effets indésirables des médicaments que les systèmes d’observations spontanés idem.
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Guide de la santé transfrontalière nord-pas-de-calais/belgique
– 23 mai 2008
Le site Internet « Guide de la santé transfrontalière Nord-Pas-de-calais / Belgique » est un nouvel outil d’information dans le domaine de la santé. Il a été créé par la Préfecture de Région Nord-Pas-de-Calais, le Gouvernement fédéral de Belgique, la Région wallonne et la Communauté française afin de faciliter les échanges et d’encourager l’émergence de bassins de santé transfrontaliers. En effet, se faire soigner et soigner en zone frontalière est une opportunité mais peut aussi se heurter à de nombreux obstacles.
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Commission européenne - stratégie politique annuelle pour 2009
– 23 mai 2008
La Commission a présenté en février 2008 sa stratégie politique annuelle, qui définit ses priorités pour 2009. Ce document expose les objectifs de la Commission dans cinq domaines prioritaires : la croissance et l'emploi ; le changement climatique et l’Europe durable; la réalisation de la politique commune de l’immigration ; le citoyen d'abord etl’Europe en tant que partenaire mondial. La Commission souhaite également susciter le débat sur le marché intérieur, l’agenda social et le réexamen du budget.
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Parlement européen - résolution sur la politique de 2009
– 23 mai 2008
Le 24 avril 2008,
les députés européens ont adopté une résolution commune sur la stratégie politique annuelle de la Commission européenne pour 2009. La résolution, proposée par le PPE-DE (Parti Populaire Européen – Démocrates Européens), l’ADLE (Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l’Europe) et le groupe UEN (Union pour l’Europe des Nations), a été adoptée par une faible majorité (304 votes pour, 240 contre et 23 abstentions). Elle s’apparente à une longue liste de souhaits secteur par secteur pour 2009.
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Santé publique - réunion informelle des ministres de la santé
– 23 mai 2008
La réunion informelle des ministres de la santé s’est déroulée à Brdo pri Kranju (Slovénie) les 17 et 18 avril 2008. Parmi les points à l’ordre du jour : la stratégie en matière de santé et la résistance aux antimicrobiens.
Stratégie pour la santé
Les ministres européens ont débattu la question d’une coopération structurée entre le Conseil et la Commission comme élément clé pour atteindre les objectifs de la stratégie européenne en matière de santé et pour résoudre les autres questions de santé européennes. En décembre 2007, le Conseil des ministres en charge de la santé a adopté d’importantes conclusions dans lesquelles les ministres se chargent d’encourager la coopération entre les Etats membres et de son côté, la Commission européenne se charge de faire exister la stratégie européenne pour la santé. La clé pour atteindre les objectifs de la stratégie et résoudre d’autres problèmes stratégiques réside cependant dans une coopération renforcée et structurée entre le Conseil et la Commission.
En conséquence, l’actuel président du Conseil, la ministre de la santé slovène a présenté la proposition de la Présidence de l’Union européenne concernant une structure qui permettrait une telle coopération, y compris à un niveau stratégique qui a été harmonisé avec les Etats membres et la Commission. La coopération structurée, avec un haut niveau de représentation adéquat des Etats membres comme de la Commission, constituera un lieu de discussion des questions stratégiques en matière de santé et de systèmes de santé. De cette façon, les priorités, les objectifs et les activités nécessaires seront identifiés au niveau communautaire et leur mise en œuvre surveillée. Dans cette perspective, intégrer le principe de santé dans chaque politique et avoir un aperçu horizontal des initiatives qui affectent le domaine de la santé sont tout aussi importants.
Durant le débat, les ministres européens ont soutenu la proposition de progression vers la coopération et des activités plus poussées dans ce domaine. Les avis exprimés par les ministres constituent la base sur laquelle la Slovénie va travailler pour formuler un accord commun, dont on espère qu’il sera approuvé sous forme de conclusion lors du Conseil des ministres de la santé en juin 2008.
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Santé publique - avis du comité des régions sur la stratégie européenne en santé
– 23 mai 2008
Le Comité des régions (CdR) a accueilli favorablement la nouvelle stratégie de l'UE en matière de santé dans son avis sur le Livre blanc intitulé « Ensemble pour la santé : une approche stratégique pour l’UE 2008-2013 », adopté en Assemblée plénière le 9 avril 2008. La Commission européenne reconnaît dans ce document le rôle clé des collectivités régionales et locales dans le domaine de la santé. L'avis, élaboré par Karsten Uno Petersen
(DK/Parti Socialiste Européen), membre du conseil régional du sud du Danemark , souligne que dans de nombreux États membres, ce sont les collectivités régionales et locales qui sont responsables de l’offre de soins de santé. Elles devraient dès lors être pleinement associées à la mise en œuvre de cette stratégie sur le terrain.
L'avis indique que l'Union européenne ne doit pas outrepasser les compétences limitées qui lui sont conférées, et qu'il convient de veiller à ce qu'une approche communautaire de la santé ne débouche pas sur une tentative d'harmonisation et ne viole pas sur le principe de subsidiarité. Le rapporteur fait observer que « la coopération entre les pays de l'UE en matière de santé est très importante, par exemple en ce qui concerne le dépistage du cancer. Toutefois, il ne faut pas perdre de vue le fait que la structure et l'organisation des soins de santé relèvent toujours de la responsabilité des États membres ».
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Affaires sociales - prévention de la maltraitance et de la négligence envers les personnes âgées
– 23 mai 2008
Le 17 mars 2008, la Commission européenne a tenu une conférence sur la protection de la dignité des personnes âgées. La Commission européenne souhaite offrir aux différents décideurs politiques et autres parties prenantes une occasion de débattre de la qualité des services aux personnes âgées dépendantes et de la prévention de la maltraitance. Lors de cette conférence, la Commission a présenté un sondage Eurobaromètre spécial sur la santé et les soins de longue durée dans l’Union européenne. Ce sondage fournit pour la première fois des informations sur les traitements infligés aux personnes âgées vulnérables.
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Soins de longue durée - rapport
– 23 mai 2008
A l’occasion de la Conférence organisée en Slovénie sur la solidarité intergénérationnelle et les soins de longue durée, la Commission européenne a publié un rapport sur ce secteur dont l’activité devrait s’intensifier de plus en plus. Ce rapport analyse les principaux problèmes auxquels les États membres sont confrontés en matière de soins de longue durée ainsi que les stratégies qu’ils ont adoptées pour les résoudre, et présente des solutions envisageables. Il se fonde sur les rapports nationaux remis dans le cadre de la Méthode ouverte de coordination. Les prévisions d’évolution de la demande de soins de longue durée et d’augmentation des coûts sont communes à tous les Etats membres d’ici à 2050. Sont également communes, les opinions de près de 9 européens sur 10 qui se disent plus favorables aux soins à domicile ou de proximité qu’aux soins en institution. Un des enjeux soulignés par le rapport est celui posés aux Etats membres de faire face à cette demande grandissante en y consacrant les ressources suffisantes pour garantir l’accès de tous à des soins de qualité.
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Société de l'information - numéro d'urgence
– 23 mai 2008
La Commission européenne a adressé un avis motivé à la Bulgarie et à la Roumanie concernant le numéro d’urgence européen 112. Il s’agit de la dernière étape d’une procédure d’infraction avant la décision de saisir la Cour de justice à l’encontre des États membres. En Bulgarie, le 112 n’est toujours pas en service sur l’ensemble du pays. En Roumanie, le numéro est accessible partout dans le pays mais les informations relatives à la localisation de l'appelant (lorsque celui-ci est en possession d’un téléphone mobile) ne sont pas automatiquement transmises aux services d’urgences.