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Communiqués de presse

Personnels de blocs opératoires publics - privés : deux poids, deux mesures

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2005 prolonge jusqu'au 31 décembre 2005 les dérogations permettant à des personnels sans qualification particulière mais exerçant depuis au moins 6 ans une activité professionnelle d'aide opératoire ou d'aide-instrumentiste d'accomplir des actes d'assistance auprès d'un praticien au cours d'une intervention chirurgicale.

La prolongation de ce dispositif entraîne, et on ne peut que le comprendre, de vives protestations de la part des professionnels qualifiés travaillant dans les blocs opératoires.

Au-delà de ces protestations légitimes, la FHF relève que ces dérogations qui concernent les établissements de santé privés sont non seulement prolongées dans le temps mais encore élargies. En effet alors que ne pouvaient jusqu'à présent en bénéficier que les salariés, le dispositif est désormais ouvert aux bénévoles !

Une fois encore ce qui peut apparaître au premier abord comme des activités de même nature sont dans la réalité exercées dans le public et dans le privé avec des niveaux d'exigence de sécurité et de qualité très différents.

Pour les uns, des salariés ou bénévoles sans qualification, pour les autres des personnels infirmiers diplômés d'Etat ou des infirmier(e)s spécialisé(e)s de bloc opératoire.

A n'en pas douter on trouvera là des explications aux différences de coût sur lesquelles certains ont pu s'étonner....

Rappelons en outre que les hôpitaux publics supportent les coûts de formation professionnelle qui permettent aux infirmier(e)s travaillant dans les blocs opératoires d'acquérir le diplôme d'infirmier(e)s spécialisé(e)s : IBODE.

Il faut se féliciter du haut niveau de qualification des personnels exerçant dans les blocs opératoires des hôpitaux publics, gage de qualité et de sécurité des soins dispensés. Encore faut-il rappeler que le coût d'un(e) infirmier(e) de bloc opératoire diplômée d'Etat n'est pas celui d'un(e) bénévole!

De telles décisions montrent à l'évidence que le service public hospitalier n'est plus une priorité du Gouvernement.

Claude EVIN, Président

Gérard VINCENT, Délégué général

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