Communiqués de presse

Le casse tête des emplois aidés

Les établissements sanitaires et médico-sociaux publics sont à nouveau sollicités pour le recrutement en grand nombre et dans des délais extrêmement resserrés d’emplois aidés (30 000 emplois dont 20 000 d’ici février 2007)

Une fois encore les établissements publics se trouvent soumis à des injonctions totalement contradictoires. Le financement à l’activité et l’obligation de respecter leur budget dans un contexte d’insuffisance de financement les obligent à limiter voire à comprimer leurs effectifs. Dans le même temps, il leur est demandé d’embaucher largement des personnes sans aucune qualification sur des emplois d’accueil et d’aide administrative qui sont très minoritaires dans les hôpitaux alors même que font défaut, faute de financements suffisants, des emplois de soignants.

Si la FHF ne sous-estime pas l’intérêt du dispositif, elle souhaite rappeler que les établissements publics hospitaliers sociaux et médico-sociaux ont déjà largement contribué à accueillir ces emplois (plus de 60 000 contrats signés ou renouvelés) dans un souci constant de pérennisation de ces emplois.

S’il est vrai que les emplois aidés sont à court terme peu coûteux ils conduiront inéluctablement, pour la grande majorité d’entre eux au paiement d’allocations ou d’indemnités de chômage par les établissements employeurs faute de possibilité de création de postes pérennes.

Par ailleurs, la FHF ne peut que s’étonner que, dans un contexte de convergence tarifaire et de comparaison accrue entre le secteur public et le secteur privé lucratif, les cliniques échappent à cette injonction.

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