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Communiqués de presse
La FHF récuse les propos du Président de la CSMF sur l'hôpital public
La Fédération Hospitalière de France (FHF) ne peut accepter les propos tenus mercredi 7 janvier par le Président de la CSMF à l'occasion d'une conférence de presse. Celui-ci a déclaré en effet que « la Ville ne peut être la variable d'ajustement des dépenses de l'hôpital ».
Ce jugement péremptoire n'est pas conforme à la réalité des chiffres qui montre, bien au contraire, que si la médecine de ville était en mesure de mieux maîtriser la dérive de ses dépenses, les budgets hospitaliers seraient sans-doute moins contraignants pour les établissements.
Dans le cadre d'une enveloppe fermée, c'est bien l'hôpital, dont l'évolution des dépenses est maîtrisée, qui subit les conséquences des dérapages du secteur de la médecine de ville.
Michel CHASSANG s'est également étonné que « 20% des prescriptions pharmaceutiques délivrées en ville soient faites à l'hôpital public ». En ce qui concerne ces dépenses il serait absurde de les rattacher aux dépenses hospitalières à partir du moment où elles concernent des malades ambulatoires qui ne sont donc pas des patients hospitalisés.
La FHF ne peut que regretter cette agression dirigée contre le secteur hospitalier public qui ne sert finalement qu'à mieux occulter les propres difficultés de la médecine de ville. La FHF ne souhaite pas rentrer dans cette logique conflictuelle stérile et rappelle au contraire que la richesse de notre organisation sanitaire tient aussi à la diversité de ses composantes dont font partie la médecine de ville et l'hospitalisation privée.
