1. Accueil
  2. Presse / Communication
  3. Espace presse
  4. Communiqués de presse
  5. Budgets des hôpitaux : attention visibilité réduite !

Communiqués de presse

Budgets des hôpitaux : attention visibilité réduite !

La circulaire ministérielle destinée à permettre aux hôpitaux de déterminer leurs budgets pour 2005, vient enfin d'être adressée aux Agences régionales de l'hospitalisation.

C'est donc avec près de deux mois de retard que les établissements hospitaliers vont prendre connaissance de données pourtant indispensables à la constitution de leurs budgets 2005 !

Cette situation inédite rend particulièrement périlleux l'exercice budgétaire 2005 pour des établissements qui sont censés transmettre leurs budgets aux Agences régionales de l'hospitalisation le 15 mars !

Sur le fond, la Fédération hospitalière de France s'estime aujourd'hui incapable d'apporter un commentaire sur le contenu de cette circulaire.

En effet, compte-tenu du manque de transparence dans l'élaboration et dans la communication des outils indispensables à la bonne compréhension de ces orientations budgétaires, la Fédération hospitalière de France ne dispose pas des éléments nécessaires pour porter un jugement objectif sur ce dossier.

Ainsi, la baisse des tarifs imposée au seul secteur public hospitalier est incompréhensible.

Au moment ou se met progressivement en place la réforme de la tarification à l'activité, l'opacité, le manque d'informations, et l'absence de pilotage clair, ne peuvent qu'alarmer des hospitaliers qui se sentent démunis face à une réforme dont les modalités de mise en oeuvre restent dans le plus grand flou.

Pour des dépenses qui pèsent tout de même chaque année près de 1 000 euros par français, un tel manque de visibilité pose également un problème de transparence démocratique.

La seule certitude aujourd'hui est que l'hôpital public sera sous-financé en 2005 !

La FHF rappelle qu'une stricte reconduction des moyens des hôpitaux abouti à une augmentation mécanique de +5% des dépenses hospitalières en 2005. L'augmentation accordée par les pouvoirs publics de +3,6% entraînera donc tout aussi mécaniquement des déficits qui prendront la forme de reports de charges massifs, et vraisemblablement de réductions d'effectifs.

D'éventuelles " rallonges " auront beau être médiatiquement annoncées tout au long de l'année, tant qu'un projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificatif n'aura pas été voté, elles ne représenteront qu'une " monnaie de singe " à partir du moment où elles resteront prises sur une enveloppe globale fermée.

Claude Evin, Président

Gérard Vincent, Délégué général

  • diminuer la taille du texte
  • augmenter la taille du texte
  • Imprimer
  • Rss