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Communiqués de presse
Bravo aux sénateurs, unanimes pour la santé publique, et la protection de la mère et de l'enfant
La Fédération Hospitalière de France et la Fédération Nationale des Pédiatres Néonatologistes tiennent à saluer tous les sénateurs qui, au-delà de leurs appartenances politiques, ont voté la prolongation du congé post-natal pour les mères confrontées à une situation de grande prématurité, lorsque l'enfant nouveau-né doit demeurer, parfois sur de longues périodes, hospitalisé dans les services de Médecine et de Réanimation néonatales.
Les sénateurs ont adopté cette décision dans le cadre de la deuxième lecture du '' Projet de Loi sur l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ''.
C'est une décision de santé publique, car elle permet de favoriser le développement psychoaffectif de très petits bébés confrontés au traumatisme d'une naissance très prématurée et à ses risques. Cela permettra en effet à la mère de participer aussi souvent que possible à la dispensation des soins, et de ne pas être écartée de son enfant par l'obligation de reprendre son travail.
C'est aussi une mesure d'équité et de protection de la mère et de l'enfant, dans la mesure où seules les mères disposant de bonnes conventions collectives peuvent à ce jour rester auprès de leur enfant.
Le gouvernement, représenté par Anne-Marie Montchamp, Secrétaire d'Etat aux Personnes Handicapées, a manifesté une réserve sur cette initiative au motif de la nécessité d'en reporter l'étude à plus tard.
Les organisations signataires souhaitent toutefois que les députés ne défassent pas et ne retardent pas, dans leur seconde lecture prochaine de ce même texte, ce que le Sénat a adopté unanimement dans une vision partagée de santé publique et d'équité. Il s'agit d'apporter une réponse rapide à un problème qui se pose quotidiennement.
Ce sont les raisons pour lesquelles les deux organisations signataires proposent à tous les parents qui sont ou ont été confrontés à cette situation, d'écrire aux députés de leur circonscription avant le 10 janvier 2005 pour attirer leur attention sur ce problème et l'importance de cet amendement. La seconde lecture du projet de loi à l'Assemblée nationale est en effet programmée à la mi-janvier.
La Fédération Hospitalière de France et la Fédération Nationale des Pédiatres Néonatologistes espèrent en effet que les députés manifesteront la même sensibilité et la même unanimité sur ce sujet que leurs collègues sénateurs .
Gérard VINCENT
Délégué Général de la Fédération Hospitalière de France
Professeur Guy PUTET
Président de la Fédération Nationale des Pédiatres Néonatologistes