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Communiqués de presse
Black Friday : quand certains feront fi de leurs obligations, les hôpitaux, eux, répondront présents
Les professionnels de santé libéraux ont annoncé une grève massive des soins, ce vendredi 13 novembre, pour témoigner de leur opposition au projet de loi de santé. Un mouvement de grève auquel s’associeront également les cliniques privées et qui aura, une fois de plus, des conséquences très concrètes pour l’accès aux soins de nos concitoyens et qui laissera seuls les hospitaliers publics répondre aux besoins de santé des Français.
Comment mieux défendre l’accès aux soins de nos concitoyens ? En les privant de soins bien entendu! Cette réalité d’un système de santé dans lequel certains acteurs pensent pouvoir se dispenser de leurs obligations en fonction de leurs mécontentements ou de leur opposition à un texte de loi va une nouvelle fois avoir des conséquences directes pour nos concitoyens mais aussi pour les personnels publics de du service de santé qui vont faire face à une activité importante.
Cette fois encore, ce vendredi 13 novembre, alors que les uns défileront dans les rues, les autres, hospitaliers publics, seront sur le pont pour prendre soin des Français. Ils répondront présents et assureront leurs obligations malgré les difficultés, malgré le plan d’économies qui les frappe de plein fouet et malgré les injonctions contradictoires des pouvoirs publics qui leur demandent chaque jour de faire plus avec moins. Ils répondront présents car telle est leur mission et telles sont leurs valeurs.
A l’heure où les responsables de l’hospitalisation privée proclament, à grands renforts de communication, que "la clinique, c’est l’hôpital en privé », les Français constateront que décidément, non, un hôpital ce n’est pas la même chose qu’une clinique car un hôpital, lui, ne ferme pas ses portes ni ne sélectionne ses patients au gré des humeurs de ses dirigeants! A l’heure où l’accès aux soins des Français se complique de jour en jour, du fait d’une offre de soins qui se tarit dans de nombreux territoires, la Fédération hospitalière de France appelle les pouvoirs publics à prendre des mesures fortes pour redonner à la médecine de ville toute sa place dans notre système de santé. Cela doit passer par des mesures de renforcement de l’attractivité de l’exercice libéral mais également, par un rappel à la médecine libérale de ses obligations au premier rang desquels la participation à la permanence des soins, contrepartie évidente du financement public dont elle bénéficie.