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Communiqués de presse
Arrêt d’activité des gynécologues – obstétriciens libéraux: une « grève » de confort pour les maternités privées… aux frais du service public hospitalier
La Fédération hospitalière de France (FHF) qui représente les hôpitaux publics vient d’apprendre que le Syndicat National des Gynécologues Obstétriciens de France (SYNGOF) qui représente les gynécologues – obstétriciens libéraux, a lancé un appel à la grève dans les maternités privées à la veille du week-end de Pâques.
La FHF déplore qu’une fois de plus les praticiens libéraux organisent une cessation de leurs activités quelques jours avant un week-end prolongé et en pleine période de vacances scolaires.
En effet, cette « grève » n’aura qu’un impact très limité sur l’activité et les revenus de ces praticiens, mais elle pourra en revanche contribuer à désorganiser fortement des maternités publiques qui assurent - elles - la permanence des soins et dont les effectifs sont déjà tendus dans ces périodes de congés.
Le ministère de la santé vient d’ailleurs d’alerter les établissements publics pour leur demander d’anticiper les difficultés qui risquent de se poser du fait de ce mouvement et d’envisager d’éventuels reports d’activités.
Sans prendre parti sur les motivations de ce mouvement – relatives à l’augmentation des primes d’assurance en responsabilité civile (problème qui touche d’ailleurs également les hôpitaux publics) - la FHF regrette, sur la forme, ce comportement irresponsable qui permet au secteur privé commercial de s’offrir un mouvement de grève au moment des vacances et aux frais du service public hospitalier.