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Communiqués de presse
Pour sauver l’assurance maladie et le service public hospitalier, il faut geler le processus de convergence hôpitaux publics - cliniques privées !
Dans un récent communiqué de presse la Fédération des hôpitaux privés (FHP) qui représente les cliniques commerciales affirmait que la « survie » de l’assurance maladie dépendait de l’application de la convergence des tarifs hôpitaux publics – cliniques privées.
Alors que le débat parlementaire sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2006 s’ouvre à l’Assemblée nationale, la FHF - qui représente les hôpitaux publics – tient à rappeler que la réalité est exactement contraire : la poursuite de la convergence public – privé, si elle est maintenue dans ses modalités actuelles, entraînera une importante inflation des dépenses d’assurance maladie dans les prochaines années.
En effet, atteindre un tarif unique pour les hôpitaux et pour les cliniques implique inéluctablement une diminution des tarifs du secteur public ou bien une augmentation des tarifs du secteur commercial.
Compte-tenu à la fois des besoins actuels de financement du secteur hospitalier public et du fait que le Gouvernement ne souhaite pas toucher – à juste titre – à l’emploi dans les hôpitaux (70% des budgets), on ne voit pas comment les tarifs du secteur public pourraient encore baisser.
La convergence va donc mécaniquement entraîner une augmentation des tarifs des cliniques privées non compensée par une diminution des tarifs des hôpitaux publics et donc une augmentation globale des dépenses d’assurance maladie consacrée à l’hospitalisation publique et privée.
La convergence est donc un système à la fois injuste pour les hôpitaux (modalités de mise en œuvre trop floues et favorables aux cliniques) et coûteux pour l’assurance maladie.
Il est donc urgent de stopper ce processus ou tout au moins de le geler en attendant qu’une évaluation sérieuse en soit réalisée.
